Mercredi 28 mai 2003

Prélude : de la Bretagne à la Corse

Un départ bien mal engagé

Ca monte crescendo dès le matin ! Juste avant de monter dans l'auto de Gildas en bas de chez David et Céline, Arnaud s'aperçoit qu'il a oublié son billet d'avion (belotte) chez eux : l'affaire est réglée au prix de deux étages à remonter puis redescendre... Mais, les trolls étant, par essence, très malins, nous n'en restons pas là. Gildas a, quant lui, oublié son permis de conduire et surtout sa carte d'identité : c'est aussi très fort quand on espère monter dans un avion... Or donc, passage obligé chez Gildas (rebelotte), un peu plus long cette fois-ci... En arrivant chez François, nous nous rendons compte que c'est le même topo : il n'a pas sa carte d'identité. Il monte donc la chercher (et dix de der) avant que nous partions pour Nantes. Le départ de Rennes a tout de même lieu et nous arrivons à l'aéroport de Nantes Atlantique à 8 heures. Surprise ! l'avion décollera avec 30 minutes de retard... Trop forts ! On savait bien qu'on avait le temps...

Continuons dans la précipitation

Nous atterrissons à Montpellier vers 10h30. Vite vite, les passagers avec une correspondance, montez dans le car ! Dépêchez-vous pour mieux attendre ! Arrivés dans la salle d'enregistrement, on poireaute à nouveau, mais bon, pas encore de quoi se plaindre, le pire reste à venir. On finit par embarquer et... et c'est tout ! L'avion reste planté sur la piste, en pleine cagna, pendant environ trois quarts d'heure, le temps de régler quelques formalités oubliées auprès de la tour de contrôle... Ouf, enfin, attachez votre ceinture et préparez vous au décollage : départ pour Bastia !

Arrivée à Bastia

L'arrivée est pour le moins rock'n'roll. Le pilote nous annonce : Bienvenue à Bastia, [...] la température au sol est de 16 degrés celcius. En fait, c'est une grosse blague, il fait bien plus chaud. Quel comique !

Nous avons raté les dernières navettes permettant de rallier Poretta (l'aéroport) à Bastia. Après une rapide étude de marché auprès des compagnies de location de voitures, nous nous résolvons à prendre un taxi. Seule une brave XM attend sur le parking. On approche timidement, pensant qu'il va nous falloir un second véhicule. Que nenni ! Le chauffeur bourre les sacs dans son coffre. Un passager et un sac à la place du mort et les quatre autres derrière ! Le tout est de ne pas trop rencontrer la police...

Direction Sainte Lucie

Une demie heure plus tard, nous voici à Bastia. Coût de l'opération : 50 € (soit 2 € de plus par personne qu'avec la navette). Le temps de prendre cinq places pour Sainte Lucie de Porto Vecchio, de trouver une bombonne de gaz puis de manger un petit quelque chose et zou, nous embarquons dans le car... C'est parti pour deux heures et quart de bouchons et de sale nationale qui tortille en plein soleil : viva Corsica !

Sacrée soirée

Nous atteignons enfin Sainte Lucie, ou plutôt, Santa Lucia di Portu Vecchiu et là, commence la folle soirée de François. Il nous annonce qu'il va à la pharmacie chercher une crème pour ses pieds. Pendant ce temps, Christian, un autre randonneur, appelle le gîte pour qu'il envoie une navette nous chercher. Qui sera là en premier ? François revient et surenchérit : il a pris rendez-vous entre deux clients avec le docteur de cabinet médical d'à côté... pour voir s'il gr20 le GR20 !!! La navette arrive et temporise. Commence alors pour nous une attente inquiète. François ressort avec une ordonnance pour une prise de sang à Porto Vecchio : il semble avoir été nominé pour quitter le loft. Dur...

Nous montons jusqu'au gîte, conduit par un randonneur reconverti en chauffeur de navette depuis qu'il s'est blessé pendant le GR. Nous arrivons alors à La Tonnelle, où la charmante propriétaire nous conduit à notre chambre. François a le moral dans les chaussettes... Il commence à organiser son jeudi qui promet d'être palpitant et réserve un taxi pour le lendemain matin, 9h00. Nous réorganisons nos sacs et préparons notre prochaine journée : lever à 6h45.

Repas (tristounet) du soir :